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..., qui maitrise son sujet pour un format TV.⏎ EmmaNouba ⏎ Note : 3 ⏎ Gros robots, gros lolos et petites pépées ! Il serait bien simpliste de résumer Sakura Taisen à cela, mais pourtant, on sort bien déçu de cette nouvelle version du mythique anime des années 1990. Il faut dire que ce n'est pas un reboot mais comme l'a brillamment détaillé mon confère Pa Ming, un anime accompagnant la sortie du sixième jeu vidéo. ⏎ Si l'on retrouve le même compositeur pour la BO, l'incontournable Kôhei Tanaka (Assassination Classroom, pour ne citer qu'un exemple, l'artiste a signé un nombre impressionnant de compositions), las, le charme de la patte du chara design de Kosuke Fujishima (Gungrave, Oh My Goddess!) manque, même si c'est Tite Kubo (Bleach), un artiste reconnu qui s'y colle, cela ne le fait pas, ou en tout cas bien moins. Il a pourtant appelé à ses côtés des artistes qu'il connaît bien dont Masashi Kudou (Bleach). Les mecha restent aussi parfaits qu'antan, et l'on retrouve avec joie le talent de Mika Akitaka (Yuna, Mobile Suit Gundam) qui maîtrise bien son sujet. ⏎ Côté réalisation, la série a pourtant été confiée par SANZIGEN Animation Studio (en pointe sur la 3D CGI, en charge des animations du jeu), à une pointure, Manabu Ono (Sword Art Online, Saki) et ce n'est pas là que cela pêche, bien au contraire. On apprécie le rythme dès l'ouverture très alléchant et cela reste, in fine, assez joli. ⏎ Hélas après un opening très rythmé, on nous amène dans la loge de la troupe impériale des fleurs, nos héroïnes. L'action se déroule en 1941. Mais pas de guerre contre les Chinois. L'heure est au steampunk avec robots géants et invasions de démons. Et on découvre Sakura et ses copines en pleine préparation de leur spectacle. Les jeunes femmes sont en fait des artistes, à la mode Folies Bergères, dans ce théâtre de Tokyo. ⏎ Alors qu'elles se crêpent doucement le chignon avant de er en scène, arrive le chef de la bande (et oui, ça sent un peu le manga de harem, vu que le gars est le seul mâle à la ronde), Seijuro Kamiyama, de retour d'une mission secrète. Il rentre avec une jeune fille, rendant ainsi Sakura Amamiya rose de jalousie (on dit verte, mais là, littéralement, elle rosit). Klara est présentée comme devant intégrer l'équipe en tant qu'apprentie. Elle est en fait l'unique rescapée d'une vile attaque sur la bande de Moscou. Pendant que tout ce beau monde débriefe avec la directrice, la ville est attaquée par des gros monstres. Et hop, les jeunes filles intègrent chacun leur mecha coloré, au design de samouraï, pour une petite démonstration de leurs talents cachés. ⏎ Voilà, voilà, on ne peut pas dire que Tatsuhiko Urahata, qui signe l'histoire du premier épisode, se soit fait mal pour le scénario… Gageons que cette série plaira aux amateurs de mecha et de jolies filles. Malgré tout on ne finira pas de regretter la version des années 1990 !