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... un œil, et même deux, sur Ikebukuro !⏎ EmmaNouba ⏎ Note : 4,8 ⏎ Quartier du nord-ouest de Tokyo, Ikebukuro est présenté d'emblée comme « un paradis ». Un commentaire ironique semble-t-il puisque la scène d'ouverture est une course-poursuite entre un junkie et Makoto, une sorte de justicier, secondé dans sa chasse à l'homme par une bande semblable à une milice qui semble composée de tout, ou en majorité d'habitants du coin, les G-Boys, menée par un grand blond imperturbable, King. Cet homme est un as de la baston, en mode, peu de mouvement mais efficacité maximale, la classe incarnée. De son petit nom Takashi, il est gardien de la paix du quartier, même si ses méthodes sont souvent à la limite de la légalité, il est du côté des gentils. Si son ami Makoto est en fait vendeur de fruits qui vit seul avec sa mère, il fait appel à lui pour aider une jeune collégienne attrapée en train de mettre le feu à un immeuble connu pour abriter des deals de drogue. Il faut dire que la jeune Mion Kurashina a les nerfs : sa mère a été renversée par ces crapules et elle a bien décidé de leur faire payer. Elle n'a pas froid aux yeux et même si elle est collégienne, elle est tenace et n'a pas l'intention de rester tranquille pendant que le jeune homme enquête. Voici donc ce duo improbable lancé. Et rien ne va les arrêter. ⏎ Après avoir fait un tour dans les boutiques de la tour et s'être fait courser, ils vont er à la vitesse supérieure. On se rend bien vite compte que Makoto a des alliés puissants : le commissaire de police, un hacker au look bien inquiétant, et surtout les G-Boys de King. L'enquête est menée tambour battant et le message est aussi très clair : la drogue c'est mal et comme l'indique pendant tout l'épisode le T-shirt du héros, fumer tue ! ⏎ Si le pitch peut paraître assez classique et bien dans les clous de la morale (voire parfois un brin droitier), on ne peut que vous conseiller de regarder cette adaptation du roman d'Ira Ishida toute droite sortie des studios de Doga Kobo, que l'on a déjà adoré dans l'adaptation de Sing « Yesterday » for Me. C'est un vrai plaisir de découvrir cette série qui ne tombe pas dans la mièvrerie, et assume pleinement un ton adulte. On retrouve d'ailleurs les mêmes noms aux manettes : le réalisateur Tomoaki Koshida, Junichirô Taniguchi au chara design et à la direction de l'animation. ⏎ Côté script, c'est Fumihiko Shimo, un habitué des adaptations pour de Kyoto Animation, qui s'y colle, qui signe d'ailleurs aussi celui de Talentless Nana, diffusé aussi cette saison. La direction artistique est menée par Norifumi Nakamura, qui nous avait offert des merveilles visuelles telles que Hellsing, Wolf's Rain, ou encore NieA7… que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… On est donc entre de bonnes mains. ⏎ Saluons la qualité de la 3D confiée à Yasutaka Tanaka (Madbox). Amateur de séries policières avec une ambiance un peu dark et poisseuse, Ikebukuro, vous séduira. En tout cas le premier épisode promet de bons développements, enfin, on veut y croire…