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... Pour l'heure, on apprécie ce prélude.⏎ Pa Ming Chiu ⏎ Note : 4 ⏎ « Dans un é non si lointain, alors qu'une pluie d'étoiles filantes parsemait le ciel nocturne, une magnifique météorite brillant de mille feux s'écrasa sur notre planète. Elle possédait un pouvoir mystérieux qui était jusque-là inconnu. Des personnes du monde entier décidèrent alors de l'étudier pour percer son secret. Mais un autre soir où les étoiles filaient dans le ciel, de nombreuses années plus tard, une météorite d'une couleur aussi foncée que les ténèbres s'écrasa à son tour. Elle libéra un grand nombre de monstres effrayants qui décimèrent humains, animaux, arbres, fleurs et tout se trouvant sur leur age. Alors que l'humanité s'était préparée à disparaître, que tout espoir semblait perdu, ils sont apparus pour défendre la planète. » ⏎ Cette introduction sous la forme d'un conte pour enfants, très jolie au demeurant avec ses dessins en noir et blancs avec juste une touche de jaune, pose d'emblée les enjeux. Deux forces d'origine extraterrestre se confrontent avec la planète Terre pour champ de bataille. On ne peut pas faire plus vu et revu comme pitch de départ. Pourtant takt op.Destiny se distingue rapidement des autres œuvres du genre, de par la singularité de l'arme utilisée par les défenseurs du bien : la musique. Et pas juste pour la galvanisation des troupes façon Lynn Minmey dans Macross. Ici, la musique devient littéralement une puissance de frappe à travers les Conductors et les Musicarts. Les premiers sont en gros des chefs d'orchestre et jouent de la musique. Les Musicarts se transforment grâce aux Conductors et peuvent alors combattre avec une force physique décuplée et d'incroyables pouvoirs. ⏎ On suit ainsi le périple à travers les Etats-Unis de Takt, un Conductor ténébreux obsédé par la musique, Cosette, sa Musicart taiseuse obsédée par la nourriture, et Anna, la grande sœur de Cosette qui conduit tout ce beau monde en direction de New York. ⏎ Les personnages sont malheureusement assez clichés. Takt est un beau gosse asocial parmi des millions d'autres, Cosette est une Rei Ayanami en puissance et Anna est le prototype de la jolie fille au fort caractère. A voir comment tout ça se développe par la suite, mais pour l'instant, les caractérisations ont tendance à refroidir. Il en est de même pour l'univers. Malgré le contexte, il n'y a pas vraiment de sentiment de danger. Tout le monde a l'air de vivre à peu près normalement, et il est dommage de ne pas avoir poussé un peu plus le curseur post-apo. ⏎ Si l'écriture peine à convaincre donc qu'à moitié, c'est en revanche une autre histoire pour la réalisation. MAPPA et Madhouse sont en grande forme et les scènes d'action en mettent VRAIMENT plein la vue. C'est richement animé et les posings sont d'une finesse rare (voir par exemple les moments où Cosette se fait balancer dans les airs façon poupée désarticulée). ⏎ Rien que pour ça, on a très envie de voir la suite.